Ceux qui me connaissent le savent… je m’inflige tous les ans une petite randonnée pour justifier le fait que je ne fous rien et que je me vautre dans mon canapé tout le reste de l’année… Et quand vraiment je suis prise de flemmite aigüe et que je veux impressionner mon monde, j’interromps la balade par un petit tour en hélico et je finis la semaine à béquilles…
En général, pendant cette fameuse semaine, je me demande ce que je fais là et pourquoi je m’impose ça mais je rempile tous les ans. A croire que les à-côtés ne sont pas si désagréables et que j’aime penser que « JE VAIS MOURIIIIIIIIIIIIIIIIR » et m’apercevoir que finalement… non.
Cette année, direction les Pyrénées (une première en ce qui me concerne) !
Au fil des années, la liste des randonneurs s’allonge et pour cette édition, on atteint des effectifs de colonie de vacances avec 9 participants dont 3 tout nouveaux adhérents ! Ils ne savent pas dans quoi ils s’engagent.. les pauvres ! Après moults débats sur les moyens de se rejoindre à l’autre bout de la France et le nombre de tablettes de chocolat à inscrire sur la liste des courses, nous nous sommes donc retrouvés un samedi soir, au gîte de Mounicou, à refaire le monde en attendant de sentir les picotements des premières ampoules… Le programme ? Une variante du Tour des 3 Nations en Haute Ariège avec passage en Andorre et en Espagne, le tout agrémenté d’une nuit en bivouac au milieu d’un troupeau de vaches juste pour le challenge.
Alors cette rando de ouf-malade, à quoi ça ressemble ?
Et bah tout d’abord à ça…
et puis aussi à ça…
et encore à ça…
et parfois même à ça…
et puis surtout à ça…
et enfin à ça…
et à ça…
Et grâce à Gauliard-Tour et associés, ce fut une magnifique semaine pleine de rebondissements (ah bon ? on a grimpé 1800 mètres aujourd’hui ? on croyait que c’était 1500… oups ! on savait pas…), d’odeurs… inattendues (tiens… y aurait-il un rat crevé dans la douche ?), de menus équilibrés et variés (qui veut du pâté ? du saucisson ? de la saucisse ? de la rillette ?), de petits désagréments en tout genre (quelqu’un aurait vu un caillou de taille raisonnable dans les parages ? et merci de dire aux 2 gars qui sont dans le camping-car de ne pas regarder de mon côté…), de petites douleurs lancinantes (mais qui a planté des poignards dans mes cuisses ? et dans mes genoux ?) mais surtout de bonnes tranches de rire et quelque part, une certaine fierté à avoir réussi à survivre à cette chouette semaine !!
Merci qui ?
MERCI GAULIARD TOUR !!!
Au fait, ne vous inquiétez pas, juste au cas où, j’ai pris une assurance voyage incluant les balades en hélicoptères… on ne sait jamais !