Jodhpur-la-ville-bleue

Je quitte donc Jaisalmer par le train de nuit pour arriver de bon matin (5h30…) à Jodpur. L’occasion de rencontrer C., allemand, en tour du monde depuis 5 mois et qui possède l’intégralité des Lonely Planet en version pdf…

Dans le train je retrouve aussi D. et on décide de tenter notre chance à la Hill View Guest House, perchée, comme son nom l’indique, en haut de la colline juste sous le fort de Jodhpur. Evidemment, à cette heure-là, on réveille les propriétaires qui nous couchent sur des matelas et nous disent de dormir en attendant que les gens libèrent les chambres quelques heures plus tard…

La vue depuis la terrasse est impressionnante et on aperçoit même au loin un immense palais qui ressemble fort au fameux Taj Mahal… mais de maisons bleues, on n’en voit pas le début du commencement d’une… En fin, j’exagère, y en a un peu, mais franchement pas de quoi se dire « Oh ! La belle bleue ! On sait où sont passés nos impôts ! »

Bref, il y a 2 choses à voir à Jodhpur : la tour de l’horloge et l’immense bazaar qui serpente tout autour et le Mehrangarh (le fort de Jodhpur). Je passe donc la première moitié de la journée à me perdre dans le dédale de ruelles de la vieille ville en évitant les bouses sacrées et en refusant poliment les millions de bracelets, sarees, babioles et tranches de pain grillées (oui, ici, on vend des tranches de pain grillées, sur une charriote au beau milieu de la rue) qu’on tente de me faire acheter ; et après une petite lessive et une micro-sieste aux heures les plus chaudes, je pars à l’attaque du Mehrangarh.

Ah oui, le Mehrangarh est délicatement posé au sommet d’une colline et le petit chemin pour y accéder est en grandes pierres bien glissantes et en pente à 20 degrés… Autant vous dire que je surkiffe la grimpette jusqu’en haut sous les regards inquisiteurs insistants intrusifs des Indiens qui se reposent là en profitant de la vue (de la ville, bien entendu…)

D’ailleurs, je me fourvoie : le Mehrangarh n’est pas « posé » sur cette colline, il est « creusé dedans ». Pour être sûr que les méchants n’allaient pas casser les murailles, le maharaja s’est dit qu’il valait mieux creuser le fort dans la pierre d’un seul tenant plutôt que faire monter des parpaings… Alors, oui, c’est plutôt impressionnant… D’autant qu’à l’intérieur des murailles (qui sont ma foi, fort banales), les façades du fort sont extrêmement finement sculptées et l’intérieur du palais fort coquet (il savait arranger son home sweet home, le maharaja). Et enfin… la voilà la vue que vous attendiez tous (enfin surtout moi) !! La voilà, Jodhpur-la-ville-bleue !! La ville s’étend à mes pieds, dans le soleil couchant, une mosaïque de cubes bleus et blancs à perte de vue… Bon, bah voilà, ça valait le coup quand même !!

Pour ceux que ça intéresse, l’audioguide compris dans le billet d’entrée est très bien fait…

Bref, après cette journée riche en culture, il était temps de passer à la confiture à des nourritures plus terrestres. Je suis donc allée dîner avec D. et Y., singapourienne, fancy backpackeuse, avant de finir sur la terrasse de notre guest house à tirer des feux d’artifice pour célébrer… ben oui, tiens… pour célébrer quoi au fait ? Pfff… on en sait rien mais le feu d’artifice se passe de motif. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même…

Photos ici.

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s