Tu sais que ça fait 3 mois que tu es en voyage quand…

Le premier truc que tu checkes dans les chambres d’hôtel est « y a-t-il du papier toilette ? » (et si oui, tu le piques en partant).

Tu ne te demandes pas « que vais-je mettre ce matin ? » mais « que me reste t’il qui ne pue pas trop ? ».

Tu ne fais plus l’erreur de rincer ta brosse à dents sous le robinet (même par réflexe).

Tu prends ta douche avec ta lampe frontale (bah quoi ? faut anticiper les pannes d’électricité !).

Tu manges des masala dosa  ou des xiaolong bao au petit déj et ça ne te fait plus rien.

Tu es hyper content de rencontrer des Français et d’échanger quelques mots (même s’ils ont des chaussettes dans leurs sandales, un sac à dos Quechua et le guide du Routard sous le bras… oui, oui, oui, tu es open-minded, tu aimes tes semblables… le voyage, ça vous change quand même, hein !).

Tu as compris que plus l’hôtel est cheap, plus les matelas sont durs et là, tu as des bleus sur les hanches parce que tu dors en position fœtale.

Tu sais défaire et refaire ton sac les yeux fermés.

Tu connais ton numéro de passeport par cœur (facile !) mais aussi sa date d’émission, d’expiration et les numéros de tes visas.

Tu comprends du premier coup ce que le rickshaw driver te dit (peu importe la langue, il essaye de t’arnaquer…).

Tu n’oublies plus de prendre ton Doxypalu au dîner.

En dessous de 5 cafards dans la salle de bain tu dis « OK, I take it ! ».

Tes rêves sont peuplés de camemberts, saucissons, tomates mozza, chocolat…

Tu connais par cœur les numéros de pages du Lonely Planet des villes où tu vas.

Ton dentifrice est indien, ton shampoing chinois et ta crème de beauté française (ouais, courageuse mais pas téméraire…)

Tu t’en fous de suspendre tes petites culottes qui sèchent le long de ton lit même quand tu partages ta chambre avec 7 Chinois.

Quand on te parle boulot, tu te souviens vaguement de ce que c’est mais tu ne te sens vraiment pas du tout concernée…

Allez, encore 1 an !

« Ces grandes terres, ces odeurs remuantes, le sentiment d’avoir encore devant soi ses meilleures années multiplient le plaisir de vivre comme le fait l’amour. » L’Usage du Monde, Nicolas Bouvier & Thierry Vernet.

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