Parfois, les journées sont longues, les fichiers Excel sont pleins de lignes bleues et rouges qui se mélangent et on a le regard perdu dans son fond d’écran Windows… Il est alors bon de se souvenir qu’il y a des endroits où tout ça n’existe pas…
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Et si on retournait à la plage ?
Parce que, l’air de rien, ça fait longtemps…
Rhaaa… quand est-ce qu’on y retourne ?
Pendant ce temps, de l’autre côté de la Terre…
Je le sais, vous vous dites que je vais avoir bien du mal à me réadapter à la vraie vie. Vous avez tort.
La vraie vie, c’est ça.
Et j’ai aucun mal à m’y faire…
Vous reprendrez bien un peu de ceviche ?
Parce que je me doute que certains se disent qu’en ce moment, j’en fous pas une (et on pourrait presque dire qu’ils n’ont pas complètement tort…), je vous propose qu’on se reprenne une petite lichette péruvienne.
Et oui, je sais, normalement, je vous fais un bilan tout bien tout joli mais je suis une grosse feignasse finalement, c’est aussi bien comme ça.
Vamonos a Peru chicos !!
Des fois, la route, c’est long…
AL et le lac gelé
Oui, bon, bah on s’amuse comme on peut, hein…
Australie – le bilan
4 294kms parcourus et 2 heures d’avion, 22 heures de bus, une cinquantaine d’heures de van et un crash (paf !).
Prix d’un lit dans un dortoir : 22AUD (dollars australiens, relativement équivalents aux dollars US)
Prix d’un emplacement de camping : 18 à 25AUD (pour une personne)
Prix d’un repas : 20AUD au resto… vaut mieux faire ses courses
Prix d’un McDo : 6AUD
Prix d’une bouteille d’eau : moins d’1AUD
Ce qui va me manquer : Sydney, son opéra, ses parcs, son soleil, ses banlieues chics où se cachent quelques iguanes bien dodus, les kilomètres de plage au sable blanc et aux vagues parfaites, les surfeurs partout, l’accueil chaleureux des Aussies, la viande rouge (mmmh !), le petit cocon de Ben, les couchers de soleil à tomber par terre, les petits poissons qui barbotent dans la Grande Barrière de Corail, les sandwiches à l’avocat, les balades le long des falaises, les barbecues partout partout, les dauphins qui sautillent dans les vagues (rhôlala, qu’est-ce que c’était bien…) et bien sûr, les kangourous.
Ce que je ne vais pas regretter : pas grand-chose mais les trous inopinés dans le bitume, les longues heures déprimée dans le bus et le coût de la vie (bah si, c’est un peu cher tout ça quand même…)
La phrase qu’il fallait retenir : Euh… could you please help me call the insurance ? My cellphone
isn’t working here… No comment.
isn’t working here… No comment.
Bien. L’Australie. Alors…
Je pourrais résumer la question par un : « Pfff… c’était troooop bien… » Mais ça serait un peu court jeune homme.
Passés les premiers jours et le choc du coût de la vie quand on vient de traîner son sac un peu plus de 6 mois en Asie, l’Australie a tenu toutes ses promesses. Les gens sont ultra détendus, über friendly (« Hey ! What’s up guys ? Where are you from ?… Oh ! Really ? Nice ! »), vous ouvre grand leurs portes, vous aide quand vous êtes dans une situation qui peut sembler désespérée, bref, les Aussies, on ne peut que les aimer. On pourrait tout de même vaguement leur reprocher de ne pas (ou peu) voyager. Mais moi, j’habiterais dans leur pays, je vois pas ce que j’irai chercher ailleurs… Des paysages à couper le souffle, des plages de dingues, du barbecue en veux-tu en voilà, des falaises, des dauphins, des iguanes, des chauve-souris, des kangourous en pagaille… et encore ! je me suis limitée à l’exploration de la côte est ce qui est loin d’être représentatif du pays tout entier.
Je pourrais peut-être juste regretter de ne pas du tout avoir eu d’aperçu de la culture aborigène. Je n’étais clairement pas dans la région la plus concernée mais je le seul aborigène que j’ai vu était un type qui jouait du didgeridoo sur les docks de Sydney en faisant la manche… pas vraiment authentique.
Alors évidemment, ce malheureux petit crash et la mort du Ben ont quelque peu chamboulé mes plans. Déjà que 3 semaines, c’était un peu juste, mais quand t’en passes une coincée sur une plage du bout du monde à attendre que tes côtes veuillent bien se réassembler, on n’est assez loin de l’optimisation. Du coup, j’ai la sensation d’avoir un peu « foiré » l’Australie. Et quand je suis montée dans l’avion direction le pays suivant, je n’ai fait qu’un seul constat : va falloir revenir et cette fois, faudra pas mégoter sur le nombre de semaines !
Malgré tout, l’Australie va probablement rester un des temps forts de ce voyage. Les moments passés dans la famille de Dawn ont été fantastiques. Une expérience vraiment différente. Je ne saurais comment les remercier pour m’avoir fait vivre « à l’australienne » pendant quelques jours. Ce fût un vrai bonheur. J’aimerais pouvoir leur rendre la pareille si un jour ils s’aventurent jusqu’à Paris. Encore mille fois merci.
Alors c’est pas parce que je suis un peu passée à travers qu’on va se laisser abattre ! Et pour que je ne sois pas la seule à avoir envie de revenir, je vous offre (ouais, allez, c’est cadeau) 5 minutes et demi de belles plages, de surfeurs blonds et bronzés et de couchers de soleil qui laissent sans voix…
Malaisie / Singapour – le bilan
590kms parcourus et une petite vingtaine d’heures de bus… (easy !)
Prix d’un lit dans un dortoir : 30 ringgits (soit 7€) à Kuala Lumpur et plutôt 20 (soit 5€) ailleurs
Prix d’un repas : 3 ou 4 ringgits (soit 1€) dans la rue, facilement le double ou le triple ailleurs
Prix d’un McDo : ouiiiii ! un McDo ! 15 ringgit (soit 3,5€) le Big Mac !
Prix d’une bouteille d’eau : 1 ringgit (0,25€)
* ces données ne concernent évidemment pas Singapour où tout coûte les yeux de la tête. Pour info, une nuit en dortoir à Singap, c’est plutôt 14 dollars singapouriens (soit 8,5€).*
Ce qui va me manquer : les orages monumentaux qui roulent entre les buildings de Kuala Lumpur, le street art en fer forgé de Penang, les Petronas Tower, sauter dans les flaques en tongs, acheter du jasmin autour des temples indiens, boire un thé au sommet du Marina Bay Sands en tongs, manger un baba laksa et se prendre une bonne suée, tousser dans la fumée de l’encens des temples chinois, boire un jus de canne à sucre bien citronné, les petites rues tranquilles de Malacca, les bus tout confort qui partent à l’heure et qui arrivent presqu’à l’heure, les food courts blindés de monde et où on a envie de tout manger.
Ce que je ne vais pas regretter : … bah rien ! Je ne suis vraiment pas restée assez longtemps pour avoir le temps de ne pas aimer quoi que ce soit. Même si, OK, Kuala Lumpur, c’est pas non plus la ville de ma vie…
La phrase qu’il fallait retenir : Tetapi apa yang lembu suci ini di lobi masjid saya? Miss lebih daripada dia makan popia saya … (Mais que fait cette vache sacrée dans le hall de ma mosquée ? Mnquerait plus qu’elle mange mes rouleaux de printemps…)
Alors… la Malaisie !
Au début, la Malaisie, c’était juste parce que c’était sur le trajet entre Bangkok et Singapour et que je voulais aller voir de mes propres yeux les tours Petronas mais j’avais vraiment aucune idée de ce qui se cachait là-dessous. Et au final, j’ai bien regretté de ne pas y avoir consacré plus de temps. Une grosse semaine, c’est un peu court jeune homme !
D’abord, le plus surprenant, ça a été de retrouver des Indiens. Des Indiens d’Inde je précise. Ca m’a même fait plaisir dis donc ! Et puis de voir les 3 communautés qui composent la Malaisie (les Malais, les Chinois et les Indiens) avec toutes leurs différences, vivre aussi paisiblement les unes avec les autres. En apparence, du moins. Parce que je ne suis pas naïve, je me doute bien que ça n’est pas aussi simple que ça. Mais tout de même. Passer dans la même rue devant un temple taoïste, un temple hindou et une mosquée et voir que chacun vaque à ses occupations sans se soucier de ce que font les autres… ça rassure sur la capacité des Hommes à être tolérants.
La deuxième très bonne surprise, ça été la bouffe. Alors là… j’ai élu le laksa, plat préféré du voyage. Faut dire qu’en mélangeant les cuisines indiennes, chinoises et thaïes, ils pouvaient pas beaucoup se tromper non plus. Mais vraiment, ça a été un festival de bons petits plats et de jus de fruit de la passion fraîchement pressé. Sans parler des food courts les mieux achalandés de toute l’Asie où je me suis offert des goûters de sushis et tout
un tas de soupes au contenu plus ou moins identifié mais toujours délicieux.
un tas de soupes au contenu plus ou moins identifié mais toujours délicieux.
Et enfin, la troisième bonne surprise, ça a été les paysages. Je n’en ai malheureusement pas vu beaucoup (pas assez en tout cas). Et j’aurais vraiment aimé voir ce qui se cachait de l’autre côté des forêts de palmiers (qui ont envahi tout le centre du pays). En attendant, les anciennes cités coloniales ont gardé un certain cachet et il fait vraiment bon traîner ses tongs le long des petites ruelles où s’alignent les maisons colorées.
Et puis j’y ai rencontré des gens très sympas, j’y ai vu des orages somptueux, y avait pas trop de moustiques, les Malaisiens étaient avenants et n’essayaient pas d’arnaquer le premier touriste venu, bref, un enchantement … et les plus belles marchandises de ce côté du Jourdan en vente aujourd’hui, profitez-en !
Côté Singapour, ça a été la bonne transition. La bonne transition avant de retrouver le monde occidental en Australie. C’était même sûrement un peu trop. Trop propre, trop net, trop poli, trop sécurisé, trop luxe, trop tout… A croire qu’ils ont oublié leur côté asiatique-bordélique. Mais faut avouer qu’après tout ce temps, ça faisait du bien aussi. Parce que, oui, avouons-le, j’ai beau pavaner dans mes fringues qui ne ressemblent à rien et avec mes tongs rapiécées, je sais toujours apprécier la coupe d’un imper Burberry… Singapour, pour y travailler quelque temps, pourquoi pas. Tu peux partir en week-end en Thaïlande, profiter du meilleur de la cuisine asiatique, te faire une après-midi spa dans des hôtels luxueux… ça peut s’envisager. Pour y vivre toute une vie… peut-être pas.
Bref, revenons à la Malaisie, ça a été une vraie découverte et ça m’a laissé un goût de reviens-y. Alors, juste pour le plaisir, retournons-y 5 minutes… (et en plus, ils ont de la vraiment bonne musique… que demande le peuple ?)
Thaïlande – le bilan
4 133kms parcourus et 6 heures d’avion, 17 heures de bus, 12 heures de bateau et 3 heures de minibus.
Prix d’un lit dans un dortoir : 300 à 500 baths
Prix d’un repas : 60 à 300 baths (ça dépend de comment tu as faim…)
Prix d’un McDo : 180 baths (ouiiiiii !!! le retour des carbohydrates !)
Prix d’une bouteille d’eau : 15 baths
Ce qui va me manquer : les plages (soupir…), les calamars grillés, la mousse de lait de coco, les gens qui jouent à l’horoscope dans les temples, la mer turquoise, le iced lemon tea, les bouddhas assis-debout- couchés, manger dans des feuilles de bananiers, les plages (soupir…), le Marina HK (le seul endroit de Bangkok où tu peux manger après 21h…), se baigner avec les éléphants, jouer à Tarzan dans la jungle, faire cuire du riz dans un bambou, les taxis multicolores de Bangkok, les mystérieuses glaces violettes et… les plages (soupir…).
Ce que je ne vais pas regretter : la chaleur écrasante de Bangkok, les sangsues qui s’incrustent, les massages thaïlandais (non mais franchement, on devrait appeler ça la torture thaïlandaise plutôt !), les petites méduses qui t’empêchent d’aller te
baigner, les malls qui ferment 1 heure avant l’heure prévue, les gros rats qui se faufilent entre tes pieds, les cafards volants qui atterrissent dans les cheveux de la fille qui marche devant toi, bref… les bestioles !
baigner, les malls qui ferment 1 heure avant l’heure prévue, les gros rats qui se faufilent entre tes pieds, les cafards volants qui atterrissent dans les cheveux de la fille qui marche devant toi, bref… les bestioles !
La phrase qu’il fallait retenir : ช่วย! ฉันมีสามปลิงเมื่อถุงเท้าของฉัน! (dit aussi : « Ch̀wy!C̄hạn mī s̄ām pling meụ̄̀x t̄hungthêā k̄hxng c̄hạn! » soit « Au secours ! J’ai trois sangsues sur ma chaussette ! »)
Alors… la Thaïlande.
OK, j’ai compris pourquoi tout le monde va passer ses vacances en Thaïlande. Il fait beau, il fait chaud, y a les plus belles plages du monde (enfin… jusque là) et des couchers de soleil à tomber par terre. Un poil trop touristique pour moi mais mon dieu, qu’est-ce que c’est beau ! On y mange bien, on y dort pas mal, les gens sont agréables…
Une petite pointe de frustration à ce sujet. Le pays est tellement touristisé (mangé par le tourisme) qu’on se demande si les contacts sont sincères ou si « le pays du sourire » ne sourit que parce qu’il est commerçant. D’ailleurs, ça serait un peu facile de tomber dans la dénégation et de ne voir que les aspects pas toujours ultra charmants du pays. Alors oui, y a des milliers de souvenir shops et pas un seul qui vendent un peu d’artisanat authentique. Oui, on essaye toujours de t’extorquer un peu d’argent dans les temples. Oui, les chauffeurs de tuk-tuk ont probablement des gènes indiens et t’arnaquent au premier virage. Oui, le tourisme de masse gâche un peu le côté « île déserte paradisiaque ». Oui, tout ça, c’est vrai. Mais, un peu de distance, nom d’une sangsue ! Y a suffisamment de place sur la plage pour ne pas se retrouver collé à un troupeau de jeunes Australiens crasseux, encore fracassés de la Full Moon Party de la semaine dernière et cramés (oui, même l’Australien prend des coups de soleil…) !
Mais quand même ! Y a des parcs fantastiques pour la préservation des éléphants d’Asie. Y a des types formidables qui t’emmènent dans la jungle sans sourciller même si tu ne sais pas mettre un pied devant l’autre sans te vautrer. Y a des types inconscients qui te louent des motos bien trop lourdes pour toi sans broncher (ah non ! celui-là était américain…). Y a des temples monumentaux et extravagants et pourtant toujours pleins à craquer de fidèles fervents. Y a des morceaux de feuilles d’or sur les trottoirs. Y a des mamies qui te sourient de toutes leurs dents (ça fait à peu près 5) parce que tu viens manger une soupe dans leurs boui-bouis sans clim. Y a des jeunes qui chantent et qui dansent dans la rue en espérant se faire repérer sur Youtube. Et y a des taxis roses fluos.
Il faut cependant aborder un point sans se voiler la face : les travailleurs du sexe. La Thaïlande est la destination numéro 1 des touristes sexuels. Et sans parler de pédophilie, venir à l’autre bout du monde pour passer son temps avec des prostituées, c’est déjà un problème. Le véritable problème c’est que les filles (et les garçons d’ailleurs) qui se prostituent rapportent tellement d’argent à leurs familles que celles-ci les empêchent parfois d’arrêter.
C’est un peu un cercle vicieux. Oui, dès que la nuit tombe, les terrasses des bars se remplissent d’ « hôtesses » aux jupes toutes plus courtes les unes que les autres et non, je n’étais pas leur cible… Et oui, c’est triste et révoltant.
C’est un peu un cercle vicieux. Oui, dès que la nuit tombe, les terrasses des bars se remplissent d’ « hôtesses » aux jupes toutes plus courtes les unes que les autres et non, je n’étais pas leur cible… Et oui, c’est triste et révoltant.
Cela étant dit, ça m’a donné l’occasion d’observer le phénomène des lady-boys. Un (une ?) lady-boy, c’est un garçon qui se travestit en fille. La transformation peut être juste extérieure mais la Thaïlande est aussi le pays où on réalise le plus d’opérations chirurgicales de changement de sexe. Ce qui est assez curieux, c’est que comme dans tous les pays que j’ai traversés jusqu’ici, l’homosexualité est assez mal vue mais les lady-boys, aucun problème (si, évidemment, y a forcément des gens à qui ça pose problème mais globalement, c’est bien accepté). D’ailleurs, dans les lieux publics, on trouve des toilettes pour femmes, pour hommes, et pour lady-boys. Parfois, la transformation est bluffante. Un soir, dans un resto, je regardais du coin de l’œil ce couple en train de dîner. Lui, occidental, la quarantaine, banal et elle, thaïe, la vingtaine, magnifique. Tellement belle que j’avais du mal à regarder d’autres gens. Et tout à coup, elle rit. En rejetant la tête en arrière. Et sa pomme d’Adam me saute au visage. Et là, la question. Il le sait, lui, que c’est avec un homme qu’il dîne ? Parce qu’honnêtement, sans ça, j’aurais jamais deviné. Tout, depuis la façon dont elle/il remettait ses cheveux derrière ses oreilles à ses sandales à paillettes, tout était extrêmement féminin. Confusant, tout ça.
Mais pour autant, tout ça ne doit pas occulter tout ce qu’est la Thaïlande. Un pays magnifique, qui a su tirer parti de l’engouement touristique pour se développer à une allure effrénée (un peu trop peut-être ?) et permettre à ses habitants d’avoir un des niveaux de vie les plus élevés d’Asie du sud-est. Bien sûr le développement durable n’est pas une priorité pour l’instant. Bien sûr, les politiciens sont corrompus. Bien sûr avec quelques millions de baths, il est possible d’acheter un permis de construire à Bangkok dans une zone où depuis la rue, on ne voit déjà plus le ciel. Mais au détour d’une petite rue, on tombe sur une vieille maison traditionnelle qui résiste encore et toujours à l’envahisseur (et aux rats gros comme des caniches…) et c’est drôlement joli.
Et puis la Thaïlande ne serait pas vraiment la Thaïlande s’il n’y avait pas la musique thaïe. Et là, je vous ai trouvé un truc au lait de coco aux p’tits oignons… Alors, savourez et surtout… prenez un billet d’avion !
Laos – le bilan
(Mieux vaut tard que jamais !)
1 586kms parcourus et 2 heures d’avion, 8 heures de bus, 3 heures de minibus, 1 heure de bateau et 12 heures de moto (youhou !!)
Prix d’un lit dans un dortoir : 10 000 à 40 000 KIP (entre 1 et 4€)
Prix d’une chambre : 60 000 KIP (soit 6€)
Prix d’un repas : 60 000 KIP (ouais, c’est pas si bon marché le Laos)
Prix d’un McDo : bah non… toujours pas de McDo (je commence à manquer de carbohydrates…)
Prix d’une bouteille d’eau : 5 000 KIP (0,50€)
Ce qui va me manquer : le jus de citron glacé avec une cuillère de miel, le Mékong (encore et toujours), les boulangeries françaises qui envoient de la bûchette, les librairies où tu peux acheter le Nouvel Obs, le vent dans mes cheveux sur ma moto (la blague ! même pas vrai, j’avais un casque…), les éléphants qui se baignent dans les rivières à peine dérangés par les enfants qui font des concours de plongeon, les couchers de soleil sur le Mékong, le ballet des robes orangées des bonzes dans les rues de Luang Prabang.
Ce que je ne vais pas regretter : les imbéciles de chiens qui traversent la route sans regarder, les moustiques à retardement (particulièrement vicieux), le manque de respect de la part des touristes et le voyeurisme extrême pendant le Tak Bat, les bus (comme finalement un peu partout jusqu’à maintenant), la bouffe (rien de bien extraordinaire à se mettre sous la dent finalement).
La phrase qu’il fallait retenir : « Un croissant et un pain au chocolat s’il vous plaît ! » (et en français, of course !)
Bon, alors, le Laos. Encore un pays dont on ne parle pas assez.
Ben, c’était bien sympa. Peut-être pas autant que le Cambodge malgré tout ce qu’on m’avait promis. Moins de rencontres spontanées. Ce qui ne veut pas dire que les Laotiens ne sont pas sympas, loin de là, c’est juste que j’en ai rencontrés moins. Bon, faut avouer pour leur défense que la densité de population ne fait pas s’étouffer non plus.
C’est vrai que c’est pauvre. Sûrement encore plus que le Cambodge. Les bicoques faites de planches mal assemblées, les routes criblées de nids-de-poules et parfois même à peine goudronnées, la poussière partout…
Mais ça n’empêche pas de trouver quelques restos et cafés un peu bobos à Luang Prabang et à Vientiane (de toute façon, en dehors de ces 2 villes, le reste, c’est vraiment la cambrousse). Cela étant dit, je n’ai pas multiplié les étapes au Laos. Difficile donc de se faire une opinion globale, les 3/4 du pays restent à explorer.
Mais ça n’empêche pas de trouver quelques restos et cafés un peu bobos à Luang Prabang et à Vientiane (de toute façon, en dehors de ces 2 villes, le reste, c’est vraiment la cambrousse). Cela étant dit, je n’ai pas multiplié les étapes au Laos. Difficile donc de se faire une opinion globale, les 3/4 du pays restent à explorer.
Les gens sont tout de même très souriants, agréables, ils n’essayent pas de t’arnaquer chaque fois que tu demandes quelque chose, ils sont plutôt contents que les touristes viennent découvrir leur pays et ils essayent de mettre en valeur le côté « nature & authenticité », ce qui est plutôt réussi.
Bon, pas de révélation fracassante côté culinaire, plutôt un bon mix entre ce que j’avais déjà testé au Vietnam et au Cambodge avec un zeste d’influence thaïe (on trouve pas mal de lait de coco) mais j’avoue avoir usé et abusé des boulangeries françaises et m’être empiffrée de croissants et autres baguettes (quoi ? je rattrape mon quota de croissants depuis septembre !).
Le vrai défi de l’étape laotienne c’était d’apprendre à conduire un scooter… défi amplement relevé (si on omet la mésaventure canine…), je sais même piloter des semi-automatiques ! Le seul regret c’est de ne pas l’avoir fait avant !
Maintenant, il ne reste plus qu’à revenir parce que 15 jours, clairement, c’était trop court et puis aller explorer tout le centre du pays, prendre le temps de faire un peu de trek et de rencontrer les Laotiens, enfin.
Ah si, j’oubliais, au Laos aussi, on fait du bon son… Ça fait un peu saigner des oreilles si on écoute ça pendant plus de 10 minutes mais c’est bien rigolo. Et ça colle parfaitement à l’ambiance…