Laos – le bilan

(Mieux vaut tard que jamais !)

 

 
 

 

 

Prix d’un lit dans un dortoir : 10 000 à 40 000 KIP (entre 1 et 4€)
Prix d’une chambre : 60 000 KIP (soit 6€)
Prix d’un repas : 60 000 KIP (ouais, c’est pas si bon marché le Laos)
Prix d’un McDo : bah non… toujours pas de McDo (je commence à manquer de carbohydrates…)
Prix d’une bouteille d’eau : 5 000 KIP (0,50€)
Ce qui va me manquer : le jus de citron glacé avec une cuillère de miel, le Mékong (encore et toujours), les boulangeries françaises qui envoient de la bûchette, les librairies où tu peux acheter le Nouvel Obs, le vent dans mes cheveux sur ma moto (la blague ! même pas vrai, j’avais un casque…), les éléphants qui se baignent dans les rivières à peine dérangés par les enfants qui font des concours de plongeon, les couchers de soleil sur le Mékong, le ballet des robes orangées des bonzes dans les rues de Luang Prabang.
Ce que je ne vais pas regretter : les imbéciles de chiens qui traversent la route sans regarder, les moustiques à retardement (particulièrement vicieux), le manque de respect de la part des touristes et le voyeurisme extrême pendant le Tak Bat, les bus (comme finalement un peu partout jusqu’à maintenant), la bouffe (rien de bien extraordinaire à se mettre sous la dent finalement).
La phrase qu’il fallait retenir : « Un croissant et un pain au chocolat s’il vous plaît ! » (et en français, of course !)
Bon, alors, le Laos. Encore un pays dont on ne parle pas assez.
Ben, c’était bien sympa. Peut-être pas autant que le Cambodge malgré tout ce qu’on m’avait promis. Moins de rencontres spontanées. Ce qui ne veut pas dire que les Laotiens ne sont pas sympas, loin de là, c’est juste que j’en ai rencontrés moins. Bon, faut avouer pour leur défense que la densité de population ne fait pas s’étouffer non plus. 
C’est vrai que c’est pauvre. Sûrement encore plus que le Cambodge. Les bicoques faites de planches mal assemblées, les routes criblées de nids-de-poules et parfois même à peine goudronnées, la poussière partout…
Mais ça n’empêche pas de trouver quelques restos et cafés un peu bobos à Luang Prabang et à Vientiane (de toute façon, en dehors de ces 2 villes, le reste, c’est vraiment la cambrousse). Cela étant dit, je n’ai pas multiplié les étapes au Laos. Difficile donc de se faire une opinion globale, les 3/4 du pays restent à explorer.
Les gens sont tout de même très souriants, agréables, ils n’essayent pas de t’arnaquer chaque fois que tu demandes quelque chose, ils sont plutôt contents que les touristes viennent découvrir leur pays et ils essayent de mettre en valeur le côté « nature & authenticité », ce qui est plutôt réussi.
Bon, pas de révélation fracassante côté culinaire, plutôt un bon mix entre ce que j’avais déjà testé au Vietnam et au Cambodge avec un zeste d’influence thaïe (on trouve pas mal de lait de coco) mais j’avoue avoir usé et abusé des boulangeries françaises et m’être empiffrée de croissants et autres baguettes (quoi ? je rattrape mon quota de croissants depuis septembre !).
Le vrai défi de l’étape laotienne c’était d’apprendre à conduire un scooter… défi amplement relevé (si on omet la mésaventure canine…), je sais même piloter des semi-automatiques ! Le seul regret c’est de ne pas l’avoir fait avant !
 

Maintenant, il ne reste plus qu’à revenir parce que 15 jours, clairement, c’était trop court et puis aller explorer tout le centre du pays, prendre le temps de faire un peu de trek et de rencontrer les Laotiens, enfin.
Ah si, j’oubliais, au Laos aussi, on fait du bon son… Ça fait un peu saigner des oreilles si on écoute ça pendant plus de 10 minutes mais c’est bien rigolo. Et ça colle parfaitement à l’ambiance…
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