4 294kms parcourus et 2 heures d’avion, 22 heures de bus, une cinquantaine d’heures de van et un crash (paf !).
Prix d’un lit dans un dortoir : 22AUD (dollars australiens, relativement équivalents aux dollars US)
Prix d’un emplacement de camping : 18 à 25AUD (pour une personne)
Prix d’un repas : 20AUD au resto… vaut mieux faire ses courses
Prix d’un McDo : 6AUD
Prix d’une bouteille d’eau : moins d’1AUD
Ce qui va me manquer : Sydney, son opéra, ses parcs, son soleil, ses banlieues chics où se cachent quelques iguanes bien dodus, les kilomètres de plage au sable blanc et aux vagues parfaites, les surfeurs partout, l’accueil chaleureux des Aussies, la viande rouge (mmmh !), le petit cocon de Ben, les couchers de soleil à tomber par terre, les petits poissons qui barbotent dans la Grande Barrière de Corail, les sandwiches à l’avocat, les balades le long des falaises, les barbecues partout partout, les dauphins qui sautillent dans les vagues (rhôlala, qu’est-ce que c’était bien…) et bien sûr, les kangourous.
Ce que je ne vais pas regretter : pas grand-chose mais les trous inopinés dans le bitume, les longues heures déprimée dans le bus et le coût de la vie (bah si, c’est un peu cher tout ça quand même…)
La phrase qu’il fallait retenir : Euh… could you please help me call the insurance ? My cellphone
isn’t working here… No comment.
isn’t working here… No comment.
Bien. L’Australie. Alors…
Je pourrais résumer la question par un : « Pfff… c’était troooop bien… » Mais ça serait un peu court jeune homme.
Passés les premiers jours et le choc du coût de la vie quand on vient de traîner son sac un peu plus de 6 mois en Asie, l’Australie a tenu toutes ses promesses. Les gens sont ultra détendus, über friendly (« Hey ! What’s up guys ? Where are you from ?… Oh ! Really ? Nice ! »), vous ouvre grand leurs portes, vous aide quand vous êtes dans une situation qui peut sembler désespérée, bref, les Aussies, on ne peut que les aimer. On pourrait tout de même vaguement leur reprocher de ne pas (ou peu) voyager. Mais moi, j’habiterais dans leur pays, je vois pas ce que j’irai chercher ailleurs… Des paysages à couper le souffle, des plages de dingues, du barbecue en veux-tu en voilà, des falaises, des dauphins, des iguanes, des chauve-souris, des kangourous en pagaille… et encore ! je me suis limitée à l’exploration de la côte est ce qui est loin d’être représentatif du pays tout entier.
Je pourrais peut-être juste regretter de ne pas du tout avoir eu d’aperçu de la culture aborigène. Je n’étais clairement pas dans la région la plus concernée mais je le seul aborigène que j’ai vu était un type qui jouait du didgeridoo sur les docks de Sydney en faisant la manche… pas vraiment authentique.
Alors évidemment, ce malheureux petit crash et la mort du Ben ont quelque peu chamboulé mes plans. Déjà que 3 semaines, c’était un peu juste, mais quand t’en passes une coincée sur une plage du bout du monde à attendre que tes côtes veuillent bien se réassembler, on n’est assez loin de l’optimisation. Du coup, j’ai la sensation d’avoir un peu « foiré » l’Australie. Et quand je suis montée dans l’avion direction le pays suivant, je n’ai fait qu’un seul constat : va falloir revenir et cette fois, faudra pas mégoter sur le nombre de semaines !
Malgré tout, l’Australie va probablement rester un des temps forts de ce voyage. Les moments passés dans la famille de Dawn ont été fantastiques. Une expérience vraiment différente. Je ne saurais comment les remercier pour m’avoir fait vivre « à l’australienne » pendant quelques jours. Ce fût un vrai bonheur. J’aimerais pouvoir leur rendre la pareille si un jour ils s’aventurent jusqu’à Paris. Encore mille fois merci.
Alors c’est pas parce que je suis un peu passée à travers qu’on va se laisser abattre ! Et pour que je ne sois pas la seule à avoir envie de revenir, je vous offre (ouais, allez, c’est cadeau) 5 minutes et demi de belles plages, de surfeurs blonds et bronzés et de couchers de soleil qui laissent sans voix…