En route pour Ooty !

Aujourd’hui, on compte bien profiter de notre journée à Kochi pour s’imprégner totalement de la société indienne. Après être allés visiter dans la matinée le palais de Mattancherry, dont l’intérêt principal était la présence de ventilateurs dans presque toutes les pièces, et nous être cassés le nez à la synagogue Pardesi (c’est fermé, c’est normal…) on retourne dans le quartier d’Ernakulam pour aller au cinéma.

Sur les conseils avisés de notre hôtesse, à qui on a dit qu’on voulait voir un Bollywood, on va voir un film en hindi non sous-titré (bien sûr !!) dont le titre est Barfii. Un choix assez pertinent puisque le héros est muet et que ça nous évite donc les dialogues à la Woody Allen… La salle est pleine à craquer, 90% d’hommes, et on se demande bien de quoi il s’agit…

Et bien figurez-vous que c’est la bonne surprise du jour ! Alors OK, le film est long (très long… tellement long qu’il y a un entracte au milieu), on ne comprend pas un traître mot de ce qu’il se raconte, ce n’est absolument pas un Bollywood et on met un peu de temps à raccrocher tous les wagons mais l’histoire est tellement fleur bleue qu’on en a même la larme à l’œil plusieurs fois.

Côté ambiance, la salle est plutôt bon public : éclats de rire, applaudissements, sifflets, les téléphones sonnent sans problème pendant la séance, bref, une chouette expérience et surtout le premier morceau d’un grand défi : aller voir dans chaque pays un film dans la langue locale et être capable de le raconter !

Et moralité : sous leurs grands airs de durs à cuire à moustaches, les Indiens vont voir des films de gonzesses en se tenant par la main et je suis même sûre que y en a certains qui pleurent…

Le lendemain, on décide de se faire une journée de princesses feignasses. Alors après le petit déjeuner, on se rend dans un centre ayurvédique pour une heure de Full Body Massage… énergique et franchement huileux (on a l’impression de sentir la friture…).

En début d’après-midi, il faut se résoudre à quitter Kochi et à continuer le voyage. On embarque donc à bord d’un tuk-tuk sur le toit duquel on attache nos sacs à dos en priant pour que la route ne soit pas trop défoncée et qu’on retrouve nos sacs à l’arrivée à la gare… Tout va bien, on grimpe dans le train qui arrive en gare à l’heure et repart à l’heure (décidément, l’Inde… ce n’est plus ce que c’était…) mais qui s’arrête au bout de 10 mètres (ah ! quand même !), on ne sait pas pourquoi, et qui repart tranquillement 10 minutes plus tard. Et nous voilà partis pour plus de 4 heures de train, entre les vendeurs ambulants de toutes sortes (café, chai tea, brosse à cheveux vibrante… si, si, ça existe, c’est recommandé par un docteur indien), les bébés qui chouinent, les gens qui squattent nos places, le contrôleur qui écrit des lettres au gouvernement au milieu du couloir…

C’est là que démarre mon deuxième grand défi : porter jusqu’à la fin du voyage un magnifique collier à paillettes violet que P. m’offre dans ce train

On arrive donc à Coimbatore (c’est ici) en début de soirée. On se trouve aussitôt un hôtel tout près de la gare car on doit repartir le lendemain matin à 5h15 (WHAT ??? mais on n’est pas en voyage de noces là ?) direction Ooty, station climatique à plus de 2200 mètres d’altitude et où on espère bien 1/ échapper aux moustiques, 2/ mettre un pull (des fois, dans la vie, y a des plaisirs simples). Le voyage jusqu’à Ooty promet d’être somptueux : 7 heures de train dont 5 dans un train miniature classé au patrimoine mondial de l’Unesco…

Vous pouvez d’ores et déjà compter sur votre serviteuse pour vous raconter tout ça, photos à l’appui, au prochain numéro !

Pour les photos, c’est par ici !

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s