Retour au purgatoire

Me revoilà donc à Quito. Après presque 2 semaines en short et les pieds dans l’eau, je reprends un peu de hauteur et je retrouve les volcans qui encerclent la ville. Le taxi qui est venu me chercher à l’aéroport est plein. Bah oui, ici, c’est aussi les vacances scolaires et quoi de mieux quand on a 9 ans et que Papa est taxi que de l’accompagner au boulot ? Et du coup, comme Maman ne veut pas s’ennuyer toute seule à la maison, elle est venue aussi. C’est donc un véritable comité d’accueil qui m’attend à la sortie de l’aéroport. Ma nouvelle copine Martha avec qui je partage la banquette arrière est drôlement bavarde. Le fait que je ne comprenne qu’un mot sur cinq de ce qu’elle raconte ne semble pas la déranger le moins du monde. Elle parle, elle parle, elle parle, elle me pose un million de questions, je baragouine de vagues réponses qu’elle trouve plus ou moins à son goût et c’est avec un début certain de migraine que j’arrive à l’hostel. Tout juste le temps de faire quelques courses à l’épicerie du coin pour le dîner et ça y est, il fait déjà nuit et comme dans tout bon purgatoire qui se respecte, on ne sort pas la nuit dans Quito

Le lendemain matin, après moultes tergiversations sur mon programme de la journée, j’opte pour… ne rien faire. Et bah oui ! D’abord Quito, c’est pas New York (ça se saurait), ensuite j’ai pas fini la saison 4 de The Big Bang Theory (oui, c’est pas parce qu’on est à l’autre bout du monde qu’on ne peut pas se cultiver) et en plus, y a des nuages et donc ça sert à rien de se taper 3 heures de marche pour ne pas voir la vue sur les alentours. Pourtant, Fourchette & Sac à Dos oblige, à l’heure du déjeuner, je me dis que je me ferais bien un dernier petit ceviche. Grâce à mon ami le Lonely je repère donc une bonne adresse et d’un pas léger puisqu’affamé, je me rends à l’autre bout de la ville (de la vieille ville, j’entends). Et bah devinez quoi ? Le resto en question vend désormais des télés et des machines à laver… Du coup, d’un pas léger et courroucé, je me rabats sur une plâtrée de riz et de poulet frits. Quand ça veut pas, ça veut pas…

Et puis ça y est, c’est l’heure de dire Adios Ecuador ! Après 3 semaines à jouer à cache-cache avec la fameuse ligne, il est temps de repasser dans l’hémisphère nord. Mais pas aussi simple à dire qu’à faire… Pour atteindre San José, Costa Rica (ma prochaine destination, donc), le RTW ticket me fait faire un véritable marathon aérien. Mais ça, c’est l’histoire de demain !

Photos ici.

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