Pour notre dernier petit déjeuner à la Nouvelle-Orléans, on ne renonce pas à nos nouvelles bonnes habitudes : ce sera les énormes assiettes du Ruby’s Slipper Café !
On prend ensuite la direction de l’aéroport où on rend la voiture en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire et où démarre la mission « Enregistrer Ses Valises ». Et oui. Parce que c’est pas le tout de vouloir rapporter des cadeaux à toute la famille, les voisins les amis, les voisins des amis… US Airways est intraitable : chaque valise doit peser MAXIMUM 50 livres. Et comme par hasard, ma mère et mon frère en ont une qui pèse 38 livres et l’autre 61… J’ai beau essayer d’argumenter, expliquer que l’un dans l’autre, ça revient au même, rien n’y fait. Les voilà bons pour refaire les valises sur la moquette du terminal… Après plusieurs essais, hourrah ! le défi est relevé et on voit les valises disparaître dans la machine à rayons X un peu plus loin. J’en profite alors pour aller me débarrasser de mon sac chez Delta Airlines. Parce que pendant qu’eux voleront direction Paris, je volerai, moi, dans le sens opposé, direction Los Angeles. Quand on se retrouve un peu plus tard, ma mère est décomposée : pendant que j’avais le dos tourné, les douaniers les ont appelés, ils contrôlent leurs sacs. En même temps, pas loin de 10 pots de confiture planqués dans des chaussures de rando, je sais pas ce que ça donne aux rayons X mais sûr, c’est louche ! Du coup, ils ont brisé les cadenas mais surtout, sous les yeux catastrophés de ma mère, ils ont défait tous les petits paquets qu’elle avait soigneusement emballés et ne les ont pas remis EXACTEMENT à la même place. Y a intérêt que tout arrive sans encombre parce que sinon, j’aimerais pas être à la place de la douanière…
Et puis vient l’heure des au-revoir-rendez-vous-à-Noël-fais-bien-attention-à-toi-travaille-bien-à-l’école et ils disparaissent derrière les portiques de sécurité. Et je me retrouve seule à nouveau. Après les 3 dernières semaines plutôt intenses, ça fait presque bizarre pendant les 20 premières minutes. Et puis, très vite, je reprends mes marques. Moi, il me reste presque 5 heures à poireauter alors je m’installe confortablement en salle d’embarquement et j’entame une première phase de mise à jour de ce malheureux blog que j’avais laissé à l’abandon depuis presque 3 semaines… Oui, je sais, honte à moi. Mais franchement, tenir le blog à jour, rédiger les articles, mettre les photos en ligne, rédiger les légendes… si ça demande déjà pas mal de temps quand je suis toute seule, c’est quasiment mission impossible quand je suis accompagnée ! Enfin, me revoilà, dans une forme olympique et un stock d’histoires à coucher sur le papier impressionnant. Au boulot !
Tant que je suis là à poireauter, j’en profite pour relire la confirmation de location du van que je dois récupérer à Los Angeles. Et oui ! A côté de mon nouveau défi, mes périples australiens et néo-zélandais, c’était de la roupie de sansonnet ! Ce coup-ci, c’est 2 mois que je vais passer dans mon van sur les routes des Etats-Unis entre Los Angeles et New York en passant par le Canada ! THE road trip ! Mais juste alors que je suis sur le point de m’emballer, je remarque dans les petites lignes (celles qu’on lit jamais… évidemment !) que je ne peux récupérer le van qu’entre 11h et 16h30. Or j’arrive à Los Angeles à 19h ! J’appelle donc la compagnie de location qui me confirme que pour ce soir, c’est mort mais que puisque mon van m’attend, je peux me pointer demain matin dès 9h, pas de problème. Bon. Je suis donc bonne pour me trouver un hôtel près de l’aéroport pour cette nuit.
Arrivée à Los Angeles pile pour le coucher de soleil, je trouve donc une auberge de jeunesse qui propose de venir me chercher à l’aéroport et même de me déposer chez le loueur le lendemain : que demander de plus ? Qu’elle soit propre peut-être… Parce que c’est franchement limite. Mais je ne suis là que pour une nuit, je ferme les yeux… Demain, c’est… ON THE ROAD AGAIN !!